Un trimestre de tout repos dans nos quartiers Sud :

Le 22/12/2017, caillassage d'un couple, chemin des Cigales par de très jeunes gens. La nuit du 23 au 24/12, rue Léo Lagrange, plusieurs portes de garage sont vandalisées. Une porte sera forcée trois fois de suite sans résultat, sauf pour la propriétaire qui ne pourra plus l'ouvrir. Départ de feu rue des Cormorans sur un tapis de feuilles mortes. La haie et la clôture sud de l'école Louis Aragon sont incendiées. Le 27/12, à nouveau 4 portes de garage forcées, rue Léo Lagrange, deux individus ont été aperçus. Récidive le 02/01/2018. Le 29/12, rue de Vercelli, un véhicule incendié. Place des Troubadours, la nuit du Réveillon, un véhicule en feu. Place des Troubadours, problèmes récurrents (vandalisme, insultes, caillassage) à proximité des garages. Le 10/01/2018 au matin, un riverain du quai Jean Boudignion retrouve son véhicule sur deux parpaings et ses quatre roues envolées. L'après-midi, saccage du réfectoire (porte et vitres cassées) de l'école des Cantarelles. Malgré l'alarme, la police est arrivée trop tard. Des plaintes ont été déposées. La police fait des rondes régulières à des heures différentes. Même si Arles, comparée aux villes alentour, est relativement épargnée, la police regrette un manque d'agents pour ses patrouilles diurnes et nocturnes. Le 12/01, à l'intersection des rues du Pont de Langlois et Jean Charcot, l'ouverture du répartiteur téléphonique a été forcée et réparée le lendemain. Vol et destruction des tuiles d'un garage de la rue René Cassin. Plusieurs bris de vitres, à l'arrêt de bus Langlois, sur la sucette de l'avenue Bachaga Boualem et à l'église l'Emmanuel. Le 13/01, en début d'après-midi, à nouveau, deux classes de l'école Paul Langevin ont été saccagées (volet roulant détérioré et ordinateurs endommagés). Après le départ de la police, l'équipe d'intervention est caillassée. Le 14/01, nouvelles dégradations aux garages de la place des Troubadours (2 garages visités et détérioration de la porte d'accès au parking).  Le 18/01 au soir, pendant les vœux de M. le Maire, un véhicule a été incendié au sud du pont Van Gogh sur la Via Rhôna. Le 28/01, dégradation d'un véhicule sur le parking de la CCI, le véhicule de Police qui intervient est caillassé par une douzaine de gamins. Cette bande d'une dizaine de jeunes  entre 10 et 15 ans, sévit sur le quartier depuis trois mois en toute impunité. Depuis début novembre 2017, la plupart de ces dégradations  se déroulent en plein jour. Il est anormal que personne ne signale ces agissements. Omerta? Le 31/01 en début de soirée, intervention des forces de police avec des équipes de Marseille pour des contrôles d’identité dans le centre de Barriol. Jets de pierres, insultes et violences (4 policiers blessés) de la part de quelques jeunes adultes suivi par 3 interpellations. Le TGI de Tarascon les a condamné à de la prison ferme pour l'un et avec sursis pour les deux autres. Après leur départ, des poubelles sont incendiées ! Le 04/02 au matin, deux véhicules sont à nouveau incendiés rue J.P. Méjean. Puis vers midi, une troisième auto à brûlé. Mi-février, rue Cascina, la police arrête un revendeur de shit, père de 5 enfants. Il sera condamné à 4 mois de prison ferme assorti d'une révocation partielle d'un sursis précédent (La Provence du 19/02). Rue de Cascina, un conteneur est incendié. Le 23/02, deux garages de la rue Léo Lagrange ont à nouveau été ouverts. Surpris par un voisin, 4 individus ont pris la fuite. La propriétaire, qui avait subit le même désagrément en décembre, est désespérée : "N'en finira-t-on jamais avec cette délinquance qui ne nous permet plus de vivre normalement. Je n'ose plus aller à mon garage à la nuit tombée. Donc plus de vie sociale possible." Le 24/02, des gamins qui s'attaquaient à nouveau aux mêmes garages ont été mis en fuite par un voisin. Début mars, à nouveau des problèmes de vandalisme dans les garages de la place des Troubadours. Le 04/03, bris de vitres sur plusieurs véhicules, rues Léo Lagrange, Gaspard Monge  impasse des Goélands. Début mars à nouveau, bris de vitres sur deux arrêts de bus, avenues Bachaga Boualem et Salvador Allende.  Le 06/03, vol à la roulotte, a la suite d'un bris de vitre sur un véhicule stationné rue Henri Satre. Pour ces derniers méfaits, à nouveau une bande de gamins entre 8 et 12 ans a été aperçue. A chaque fois, la police se déplace mais les jeunes n'ont pu être appréhendé. Ramené à l'échelle du pays, le coût de cette violence et des dégâts doit être faramineux. Le 08/03 en soirée, nouvelle descente de police au sein de Barriol, six jeunes appréhendés. Le 10/03, caillassage et bris de vitres d'un bus suivi d'un arrêt de la desserte du quartier jusqu'au 12/03. Divers objets et des déchets inertes de chantier sont déversés régulièrement devant les Jardins Familiaux de Barriol et à proximité du pont Van Gogh! Certains jeunes roulent sur la roue arrière de leur scooter ou moto, sans casque, sur les chaussées du quartier, slaloment et font du gymkhana au milieu de la circulation. Ils ont également investi la nouvelle section de la piste cyclable le long du canal d'Arles à Fos. Ces agissements devraient être sanctionnés car ils contreviennent à différents articles du Code de la route (R318, 412, 413, ...). Mais, il paraît que faire du wheeling c'est le pied!
La plupart de ces faits, qualifiés « d'incivilités », c'est-à-dire tout ce qui va à l'encontre d'une vie harmonieuse en société qui, renouvelées quotidiennement, en deviennent insupportables et nous rendent nous-mêmes agressifs et parfois inciviques. A la suite d'une période relativement calme grâce à l'action des animateurs de rues et de la police, nos quartiers sont à nouveau la cible d'une bande de casseurs.
La population du quartier est excédée et en a ras-le-bol. Afin d'améliorer la situation, la ville devrait se porter candidate pour accueillir la police de sécurité du quotidien voulue par Emmanuel MACRON.

Photo ASSPB :

Les totems et la délinquance :

Depuis son élection, le Président  Emmanuel MACRON s'attaque à un certain nombre de "totems" de la société française : le Code du travail, les déficits chroniques, les migrants, les indemnités chômage, le statut de la SNCF, le glyphosate, les retraités, le baccalauréat, les 35 heures,...  Mais nous attendons toujours un grand plan contre la petite délinquance et les atteintes aux personnes et aux biens! Parce que pour ce sujet, contrairement aux autres, il ne s'agit plus de faire des économies mais des dépenses supplémentaires en nombre de fonctionnaires et en moyens?  
Alors que, en France, les cambriolages ont augmenté en 2016 et 2017. 470 000 ménages ont subi une tentative ou un cambriolage en 2016 et 2 % de plus en 2017. PACA fait partie des régions les plus atteintes en ce qui concerne les cambriolages et les vols de véhicules.
Alors que 29% des personnes ont subi au moins une victimisation ou des phénomènes délinquants gênants au domicile, dans le quartier ou le village. Soit un habitant sur trois! (source : "Insécurité et délinquance en 2017", Ministère de l'Intérieur).
Alors que la liste ci-contre, non exhaustive, des atteintes aux personnes et aux biens dans notre quartier ces trois derniers mois n'a encore jamais été aussi longue!
Au niveau du Département 13, le site www.ville-data.com indique des chiffres et des tendances en hausse ou en baisse pour la dernière année. Les homicides, tentatives de meurtre, coups et blessures sont en baisse. Les cambriolages et violations de domicile sont en hausse. Les vols (y compris les voitures) hors domicile sont en baisse. Les crimes et délits à caractère sexuel sont en baisse sauf ceux contre les mineurs. Les infractions liées à l'immigration sont en baisse. Les trafics et drogue sont en progression. Les atteintes aux animaux et à l'environnement sont en hausse. Les délits contre la Collectivité et les délits économiques sont en progression. La Gendarmerie d'Arles, qui gère un territoire de 103 000 habitants et 21 communes, a indiqué que les cambriolages sont passés de 420 en 2016 à 512 en 2017 (+ 21,90 %). Les malfaiteurs viendraient de l'extérieur.

Entrée des Jardins Familiaux de Barriol, photo N. GRAFF :