Et si on changeait d'air ?
Cet été, nos quartiers, tous les quartiers d'Arles de part et d'autre de la R.N. 113 ont été aux premières loges pour la pollution à l'ozone. Le dispositif préfectoral pour la procédure d'alerte niveau 1 : vigilance tout public a été activé 15 jours consécutifs! Les épisodes de pollution à l'ozone (O3) se sont succédés. Soleil, chaleur, absence de vent... et voilà le retour des épisodes de pollution à l'ozone, polluant typique des canicules dont la concentration peut être toxique pour l'homme et l'environnement.
Il ne faut pas confondre l'ozone stratosphérique, la fameuse "couche d'ozone" qui protège la Terre des rayonnements ultraviolets du soleil, et l'ozone que l'on respire et qui devient toxique lorsque sa concentration augmente. Cet ozone est issu de réactions chimiques, sous l'effet du soleil, impliquant des polluants présents dans l'air, comme les oxydes d'azote, émis principalement par le trafic routier, et les composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants...), rejetés par l'industrie.
Air PACA a confirmé que l'axe routier de la R.N. 113 polluait gravement les riverains d'Arles. La pollution de l'air est la troisième cause de mortalité en France après le tabac et l'alcool. Selon Santé Publique France, la pollution atmosphérique cause chaque année 48 000 décès en France. L'omniprésence de la voiture dans les villes françaises est en grande partie responsable de cette catastrophe sanitaire. Le secteur des transports, plus gros émetteur de gaz à effet de serre en France, joue également un rôle majeur dans les dérèglements climatiques. Les émissions des véhicules carburant aux énergies fossiles sont néfastes pour notre santé. Les oxydes d'azote, l'ozone, les particules fines, le CO2,... engendrent des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires. Quand on pratique une activité physique, on risque d'inhaler 4 à 10 fois plus de polluants atmosphériques qu'au repos.
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