Un chemin de croix pour accéder à l'Emmanuel :
Comme, ils disent à Marseille : « Oh, Bonne Mère ! ». Mais que se passe-t-il dans notre quartier ? En quelques mois bien des choses ont changé. Certains penseront à tort que ces propos sont dus à une indigestion électorale. Il n’en est rien. Il s’agit plus simplement d’un trop plein d’incivisme et de je m’enfoutisme que nous devons évacuer si nous ne voulons pas en crever. Notre thérapie sera celle de la publication des dérives, preuves à l’appui. Depuis 40 ans, elle nous a bien servie. Alors, nous ne quitterons pas le cabinet consultatif. Sur l’ordonnance, en priorité, nous préconiserons aux utilisateurs de la plaine des Sports :
- De respecter les règles du code de la route,
- D’utiliser les parkings de proximité, il y en a plusieurs,
- De respecter les lignes blanches continues matérialisées sur la chaussée, sous peine d’amendes (à condition que la P.M. circule plus souvent en ce lieu),
- De laisser libre l’entrée du stade de tout stationnement afin d’éviter qu’en cas d’accident (non souhaité) de l’un de nos jeunes sportifs, les secours puissent intervenir rapidement,
- De ne pas stationner en plein milieu de la sortie du Chemin des Semestres, souvent en double file, obligeant les autres conducteurs à circuler illégalement en empruntant le côté gauche de la chaussée,
- De ne pas se garer devant les garages privés en abandonnant son véhicule,
- De ne pas stationner sur les trottoirs, notamment celui aménagé récemment le long du stade financé par le Département. A ce propos si nous avions été concertés, nous avions des propositions à faire ! A voir l’état des lieux, la Présidente, Martine Vassal, pourrait regretter l’aide financière apportée.
Enfin, depuis trois ans, plus aucun entretien de la haie de végétaux séparant la rue Philippe Lebon et le chemin piétonnier reliant le quartier à l’église l’Emmanuel et au passage piétons pour l’accès au groupe scolaire. Ce n’est plus un passage obligé, c’est un passage oublié ! Il est devenu un parcours du combattant et des toilettes à ciel ouvert. Les visiteurs des stades abandonnent restes de repas, canettes, serviettes périodiques, couches de bébés, etc. Et apothéose, lorsque vous avez eu le courage d’affronter ces obstacles, vous arrivez sur le parking public devant l’église où depuis des mois stationnent un camping-car et un auvent de caravane ! Ce joli coin de verdure ne ressemble plus à rien et le soir, il disparaît dans un noir profond à cause d’un manque d’éclairage depuis des mois, voire une année. Les riverains ne savent plus à quel Saint se vouer. Alors, c’est au travers de notre Bible, le journal La Page, que nous lançons cet appel aux responsables communaux, aux sportifs et associatifs pour que dans une même communion, nous retrouvions la raison.
Photos ASSPB :