Les sources d'énergie en France :

Les sources d'énergie se répartissent en deux grands segments :

• Énergies primaires : le vent, l'eau, le soleil, la biomasse, la géothermie, le pétrole, le charbon, le gaz ou encore l'uranium.

• Énergies secondaires : les énergies obtenue grâce à la transformation d'une énergie primaire.

Les énergies fossiles proviennent de la combustion de matières premières comme le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. Ces combustibles sont le résultat d'un processus de fossilisation qui a pris plusieurs millions d'années. Les énergies fossiles sont donc polluantes et leurs réserves ne sont pas infinies.

L’énergie nucléaire : Elle provient d’une matière première qu'est l'uranium, c’est une énergie fossile. On la considère comme une alternative, car elle est n'émet pas de CO₂ même si elle suscite des problèmes de sécurité et de stockage des déchets radioactifs pour des centaines d’années. Contrairement à ce qui est affirmé par les autorités, le nucléaire n’offre pas une indépendance énergétique à la France car le minerai est importé (Afrique, Russie) et le coût de la maintenance du parc nucléaire français est en hausse, du fait de l'allongement de la durée de vie des centrales et du renforcement des normes de sûreté. Du côté de la nouvelle génération de réacteurs, le coût de l'EPR de Flamanville s'avère très élevé. Le parc nucléaire français est composé de 56 réacteurs répartis sur 18 sites et une capacité installée de 63 GW. Greenpeace France a publié une analyse comparée de l’impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de trois scénarios d’investissements dans : les énergies renouvelables, la rénovation énergétique et le programme de construction de six réacteurs nucléaires EPR 2 : « Loin d’être un choix judicieux pour le climat, la relance du nucléaire est l’option la plus lente et ayant le moins d’impact à court, moyen et long terme sur la décarbonation du mix énergétique. »

Programme prévu par le Président de la République : Alors même que les réacteurs EPR à travers le monde connaissent des déboires, la France s’acharne à vouloir démarrer l’EPR de Flamanville en 2024 malgré les dangers que cela représente. On connaît également les sites d’implantation des projets de construction de six réacteurs EPR2 – à Penly (76), à Gravelines (59) et au Bugey (01). Ces projets imposés, sans consultation préalable de la population sur l’avenir énergétique de la France, sont soutenus par un argumentaire qui, au nom d’impératifs climatiques et économiques, occulte les failles de la filière nucléaire et les solutions alternatives qui existent.

Les énergies renouvelables : Elles ne sont pas tarissables. Appelées aussi « énergies vertes » ou « énergies propres » car provenant des phénomènes naturels (vent, rayonnement solaire, force des courants marins), elles ne causent aucune pollution directe — mais parfois indirecte à cause de l'extraction de minerai (lithium, coltan, cuivre...) permettant la création des éoliennes et panneaux solaires.

L’énergie hydraulique : Les centrales hydrauliques convertissent la force des cours d’eau, des chutes d’eau et même des marées ou de la houle et constituent une source d’énergie inépuisable et n'émettant pas de CO₂. Ce système de production d'électricité verte est la plus ancienne des énergies renouvelables.

L’énergie éolienne : Cette énergie verte est promise à un bel avenir au vu de son caractère inépuisable. Néanmoins, elle présente l'inconvénient majeur d'avoir une production intermittente. L'implantation d'éoliennes terrestres suscite parfois l'hostilité des riverains, car leur présence altère le paysage, génère du bruit et peut présenter un danger pour la faune locale. En France, l'État favorise désormais plutôt l'éolien maritime (offshore) et côtier, où les nuisances sont réduites, et où le rendement est souvent bien supérieur.

L’énergie solaire ou photovoltaïque : L’énergie lumineuse du soleil est recueillie grâce à des capteurs sur des panneaux solaires et est convertie en énergie électrique (solaire photovoltaïque) ou thermique (solaire thermique, comme pour les chauffe-eaux solaires).

L’énergie géothermique : Le principe est d’exploiter le flux géothermique naturel à la surface du globe.

La biomasse : L’énergie de la biomasse est produite par combustion de matières biologiques comme le bois, par conversion en biocarburants, ou par extraction de biométhane de déchets organiques dans des méthaniseurs.

En France, l'électricité provenait en 2022 pour 62,7 % du nucléaire, pour 26,3 % de sources d'énergies renouvelables (production hydroélectrique : 11,1 %, éolien : 8,6 %, solaire : 4,2 %, bioénergies : 2,4 %) et pour 11,1 % de centrales thermiques fossiles (surtout gaz : 9,9 %).