Une élection municipale atypique :
Une pandémie, des électeurs introuvables, un Maire sortant qui ne se représente pas mais qui mérite le respect ayant remporté trois victoires dont une au premier tour, comme le reconnaît volontiers Cyril JUGLARET, beaucoup de candidats et donc beaucoup de perdants, un entre-deux tours long de 15 semaines !
Le plus grand perdant est David GRZYB (10,30 %) ! Son obstination à refuser une alliance avec Nicolas KOUKAS l'a privé d'un poste important qu'il convoitait depuis longtemps : la Présidence d'ACCM que lui a refusé le Président Claude VULPIAN. Avec à la clé, un résultat de premier tour pas à la hauteur des compétences de GRZYB même avec une liste qualifiée par beaucoup d'électeurs de très moyenne bien qu'au niveau de la plupart des autres listes en compétition. Durant l'entre-deux tours, Cyril JUGLARET (15,32 % des voix) annonce son retrait : "... nous ne pouvons qu'encourager le changement de gouvernance". Ce qui fait écrire par La Provence que ce retrait ressemble à un appui à de CAROLIS (26,41 %). Bon, un appui mais avec des déchets car la campagne a été rude entre les deux formations ! Mais il en aurait été de même avec le maintien. De son côté, Nicolas KOUKAS (21,16 %) s'allie avec la liste de Cyril GIRARD soutenue par EELV (8,31 %), ce qui peut être à double tranchant et confirmer qu'effectivement, il n'y aurait pas de changement dans les deux dossiers d'investissement si importants pour les quartiers Sud, l'économie de la ville et la santé des riverains de la R.N. 113 : le désenclavement du "Grand" Barriol grâce à la liaison directe de la R.D. 35 avec le carrefour de Fourchon et le contournement autoroutier. Pour de bon, la ville resterait l'arme au pied pour ne pas fâcher ses alliés verts. Donc, au deuxième tour nous avons un face à face entre Patrick de CAROLIS, l'homme "vu à la T.V.", affublé de quelques casseroles anciennes mais jamais oubliées par l'électorat, avec un programme des plus vague derrière le mot "Grand" et le soutien de militants et adhérents du syndicat communal F.O.*, et Nicolas KOUKAS le successeur d'Hervé SCHIAVETTI (accusé de bien des maux), flanqué lui de quelques personnages qui pourraient ne pas lui faciliter la tâche.
* ce qui n'est pas idéal pour ensuite gérer le personnel communal !